La Politique d’Identité face à l’Individualisme

La politique d’identité a pris une grande importance ces dernières années et notamment dans les mouvances de gauche, notamment les mouvements féministes et les mouvements de défense LGBTQ. A l’opposé du spectre politique, la droite dure rejette fortement ce concept, en le disant dangereux, et préfère se concentrer sur une approche individualiste de la société en se concentrant sur l’individu. Et c’est presque une guerre inconciliable qui voit ces deux camps s’affronter. Pour moi, au contraire, ils sont conciliables et sont de plus également important dans le discours d’analyse social et de politique.

La politique d’identité se concentre sur l’appartenance à un ou des groupes sociaux. Elle représente surtout une revendication politique de minorités au sein d’une société d’un point de vu politique. D’un point de vu plus analytique, elle se concentre sur l’appartenance de l’individu à un ou plusieurs groupes sociaux. Le problème de cette approche, c’est qu’elle ne parle pas de l’individu ni de son libre arbitre. Elle ne représente l’individu que dans un ensemble social, soumis à des logiques de classes, d’oppresseur/opprimé, de patriarcat, etc. Et cela pose particulièrement un problème, d’après moi, dans la définition de la responsabilité personnel. Si une personne, ne peut agir que dans un cadre de groupe social, il en perd sa liberté personnelle d’agir et sa responsabilité en tant qu’individu. On peut l’observer quelque fois dans la culture de victimisation dans laquelle un certain nombre de personnes tombent. Oui, l’individu est soumis à sa logique de son identité sociale, mais pas que.

De l’autre côté, en direct opposition se trouve des revendicateurs de l’individualisme. Au détriment du groupe, ils privilégient les droits de l’individu. L’individualisme a l’avantage de rendre responsable l’individu pour ce qu’il est et devient et lui donne son avenir entre les mains. Le problème est qu’il sous-estime, ou va quelque fois jusqu’à supprimer toute notion de groupe, d’environnement socio-économique. Cela pose un problème énorme lors de d’une analyse sociétale puisque les études montrent l’influence de l’environnement sur l’individu, tant au niveau de la psychologie de l’individu que sur son parcours de vie.

Ces deux vues et leurs partisans sont particulièrement polarisés fortement, de part leur nature très politique de leur vision du monde. Cela empêche d’avoir une vision commune des deux approches, l’une de l’individu et l’autre de du groupe social et malheureusement, les deux camps y perdent.