Sociétés Démocratiques?

Définir nos sociétés comme démocratie comme des démocraties semblent évident pour la plupart des gens. D’autres les définiraient plutôt comme des sortes d’oligarchies dont la classe dominante n’a jamais cessée de l’être et creuse toujours plus le fossé économique au sein des peuples.

Cependant on ne peut pas résumer la société au gouvernement. La plupart des actions et agents des sociétés sont privée. Que ce soient les entreprises dans lesquelles les individus travaillent la majorité du temps, l’immobilier… On considère que chaque individu est libre de posséder des affaires, de développer un capital et de prendre des actions sans se concerter avec le reste de la population. De même, les partenariats public-privé sont foisons un peu partout. La liberté d’entreprendre de chaque individu, la liberté de croyances, la propriété privée sont au cœur de nos société et sont considéré comme un droit fondamental. Même si cela est freiné par l’adage « La liberté des uns s’arrête ou commence celle des autres », le social dans nos sociétés est presque entièrement construit là-dessus, c’est la liberté qui prime, le reste n’y est qu’un frein visant à en réduire les effets néfastes. Cela est l’inverse de la démocratique, c’est l’inverse de se mettre ensemble pour construire quelque chose les uns avec les autres. La logique prépondérante dans la société est, l’exacte opposé, que chacun se concentre sur soi, se préoccuper de ses affaires, c’est comme cela que la société doit soi-disant fonctionner.

A considérer l’individu seul et isolé au sein de la société comme moteur d’elle-même et non comme un individu faisant parti d’un groupe, avec lequel il travail non pas en opposition ou en coopération à l’opposé de faire partie consciente et participante du groupe, la société fait le choix de l’individualisme et non de la démocratie.

Appeler démocratie une enveloppe glissée tous les quatre ans dans une urne, même si cela s’appelle représentativité, n’est pas la définition d’une société démocratique mais d’autre chose. Oligarchie parlementaire ? Monarchie parlementaire ? Ce qui au temps des droits de l’homme me fait toujours sourire. Quelque soit la définition, ce ne sont pas des démocraties.

Une Vie Active

Est-ce que l’on peut cueillir la vie, de pouvoir la prendre et la contempler, d’avoir le sentiment d’aller à sa rencontre et de la saisir ? Ou, au contraire, la vie nous submerge-elle ? Elle nous engloutie et l’on se retrouve noyé dans un océan bien trop profond et noir duquel on a l’impression de ne plus jamais en sortir. Ces deux sentiments sont pour moi la différence entre avoir une vie que j’appellerai passive et une vie active. Va-ton à l’encontre de la vie ou la subit-t ’on ?

La sensation d’être passif, de ne pas diriger sa vie, d’être bercé par les événements, qu’ils soient grands ou petits, de ne pas avoir de mots à dire, ni de pouvoir sur la direction que prends notre vie. Je pense que tout le monde a déjà eu ce sentiment. Cela nous arrive parfois et l’on se sens impuissant. C’est dans ces moments-là que la vie est la plus difficile. Parce qu’en subissant la joie de vivre s’attenue et que les moments d’éclairci disparaissent. Tout devient un combat de chaque instant. Je pense durant ces périodes, notre choix de vie ou tout simplement le type de vie que l’on s’est retrouvé à vivre est de la plus grande importance sur la manière dont on va survivre. Notamment si l’on a une quelconque direction dans la vie, un but à atteindre ou un chemin à parcourir.

A l’opposé on peut avoir la sensation d’être puissant, plus fort que la vie. Savoir que l’on a choisit de faire ce que l’on fait, qu’on a fait le choix d’entrer de l’arène sans que l’on nous traine de force. Que quelque soit ce qu’il adviendra on aura la force de l’affronter. Ce sentiment de force est quelque chose que je pense qu’il faut activement rechercher. On peut le construire, cela prend de temps et du travail, mais cela prend principalement le courage de le faire. Le courage de faire un choix et d’avancer. Ce n’est pas facile, surtout lorsque l’on se trouve de l’autre côté de la vie à subir, et c’est un travail qui s’étale sur le temps. Cela demande également d’avoir un recul suffisent sur sa propre vie pour pouvoir le faire. Cependant je pense que c’est un travail nécessaire pour arriver à une vie active.

C’est cela la définition de Carpe Diem pour moi.

Narrer la Vie

Tout dans la vie est narration. On raconte des histoires, on en écoute, on en vit. Qu’elles soient fictives, réelles ou comme souvent un complexe mélange des deux, les histoires font le monde autour de nous. Elles se situent dans le passé, le présent ou le futur. Notre identité propre en tant qu’individu est une histoire, d’où on vient, ou on aimerait aller. De la même manière on observe la race humaine comme ayant une histoire. Même l’univers a une histoire. Ce n’est peut-être que la conséquence logique que notre existence, l’existence de toute chose que l’on conçoit d’ailleurs, est temporelle. On existe dans le temps, le traversant dans notre vie de la même manière que la plus petite des particules le fait aussi pendent les quelques nanosecondes de son existence. L’existence est inscrite dans le temps.

La narration n’est pas la réalité. Quand on raconte une histoire on oublie, volontairement ou non, des aspects, on fait des petites modifications des événements passés. Est-ce important ? Uniquement si on essaye de rechercher la vérité. La manière dont on perçoit la vie n’a rien à voir avec la vérité. Cependant on peut y croire dur comme fer. Les recherchent scientifiques ont prouvé que notre cerveau modifiait avec le temps les souvenirs. Ils ne restent pas immuables dans notre esprit. J’imagine qu’on ne doit pas être conçu pour avoir une vision exacte de notre histoire, mais plutôt pour avoir une histoire qui s’adapte un peu plus à se qu’on souhaite qu’elle soit. Sûrement afin de concilier la réalité et nos désirs, adoucir nos peines et rendre le monde un peu plus proche de nous.